Depuis une semaine environ, les ronces et les tilleuls fleurissent tout autour des ruches. C’est royal ! Ce sont deux miellées très importantes pour nous et elles ont débuté dans de très bonnes conditions météorologiques : sols gorgés d’eau, journées ensoleillées et fortes chaleurs. Ce vendredi nous avons visité les colonies avec Nicolas. Nous avons contrôlé l’avancement des trois hausses et visité, c’est-à-dire ouvert, la ruche M2. C’est la moins développée des trois (car elle a démarré l’année avec une population un peu moindre) mais tout va bien, elle a construit ses derniers cadres avec une belle cire neuve et blanche et la reine pond à merveille puisque la colonie a 7 à 8 cadres de couvain et des provisions tout autour. A cette occasion nous avons pu observer la naissance d’une ouvrière en direct : bienvenue à elle ! C’était émouvant et instructif. Durant de longues minutes, elle a dû découper seule son opercule pour pouvoir s’extraire de sa cellule. Les ouvrières à proximité sont passées la sentir mais sans jamais s’attarder ni l’aider à se libérer. Il naît en ce moment environ 2000 ouvrières par jour dans cette ruche, ce doit donc être une chose très commune pour ses sœurs ainées qui, peut être de ce fait, y prêtent peu d’attention et qui semblent penser « tu es grande maintenant, débrouille-toi toute seule ». Les butineuses sont très actives sur les trois ruches, les hausses se construisent bien et commencent même à se remplir de nectar. Nous avons même posé une seconde hausse sur la ruche la plus forte (M1) car sa première hausse était déjà bien construite et pas mal remplie déjà (mais de nectar seulement). Ce nectar issu des plantes contient 70 à 80 % d’eau et il va être asséché et ramené à 18% d’eau par les abeilles qui, en ventilant, régulent l’humidité et la température dans la ruche. Quand le taux de 18% d’eau est atteint, le nectar est devenu du miel et les abeilles vont operculer les cellules en les recouvrant d’un bouchon de cire. Le miel pourra ainsi se conserver durant de longs mois sans fermenter et nourrir la colonie jusqu’à la sortie de l’hiver suivant. Tout le miel stocké dans le corps de la ruche (la partie du bas qui est la plus grande et qui constitue l’habitation) est laissé à la colonie. Nous, nous récoltons uniquement le surplus que les abeilles stockent dans la hausse (le grenier). Et vu que la miellée a bien débuté, on peut envisager plusieurs hausses à récolter dès cette année. Et comme souvent, c’est la météo qui va maintenant être déterminante. Quoi qu’il en soit il faut se préparer pour la récolte à venir qui se fera aux environs de la mi-juillet. Pascal.
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